Paroxysme de la voile
Se gonflant de plaisir
La vague se creuse
Aux reins du désir
Ardente cavale
Aux longs frissons
Mélopée
Psalmodie
Et ni le bateau ni moi
Ni la mer
Ni le ciel
Mais le centaure
Dans les bleus galopant
Volant à loisir
Quelle coupe avons-nous vidée
Que se diamante la proue
En gerbe double irisée ?
Quels adieux avons-nous jetés
Bouillonnants à la poupe
Que s'étirent les voies lactées ?
Rivages abordés
Désappointants
Mais rivages frôlés
Devinés
Aux récifs colorés
Et d'écumes frangés
Se gonfle la voile
Tendue de plaisir
La vague se creuse
Aux reins du désir
Plages blanches
Ou bien dorées
De sang
Ou bien de jais
Plages ombrées
Cascades aperçues
De fruits
Ou bien de baisers
Mais le mât qui vibrait
Planté
Au ventre du désir ...
Place pour qui
Centaure ?
La mer est un lit
Où mourir de plaisir ...
samedi 1 septembre 2007
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