Au revers de l'os frontal, si l'on ouvre mon crâne ...
Et ce sera dans neuf cent vingt trois ans peut-être
Ou bien neuf cent vingt quatre ...
Il se pourrait ...
Après tout pourquoi pas ?
Il se pourrait que cela se fït sur le carreau d'une paillasse
Dans un laboratoire laqué de blanc
Gravé au revers du frontal
Dans l'os à nu
Sec et jaune
Luisant un peu ...
Mais peut-être cela sera dans un champ
Au détour d'une haie
Mon crâne éclatant
Brisé sur une dalle par un rognon de silex abattu
D'un seul coup ...
Ou bien l'ergot luisant de quelque excavatrice ...
Au revers du frontal
A distance égale des deux orbites ...
Mais qui s'en étonnera ?
Gravé peut-être par la Dure Mère
A moins que ce ne fût par son fils ...
Je porte au front un sceau de courbes enlacées
Une empreinte maorie
Épigraphe sigillée brûlante plus que marque de manadier
Cause et signe de ma soif
Celui qui viendrait à la distinguer quelque jour
Et disons que de cela les chances sont minimes ...
Saurait-il l'ardeur de ma soif ?
Le 4.4.88 retouché le 22.3.92
lundi 27 août 2007
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